samedi 30 septembre 2023



JENNIFER LAWRENCE : SE RENOUVELER POUR RETROUVER LA FAVEUR DU PUBLIC...

C'est une Jennifer Lawrence transformée qui est réapparue en public, deux ans après avoir quitté la vie publique, s'être mariée, et avoir eu un enfant.  Une transformation nécessaire, après une saine période de réflexion au sujet de son identité, des valeurs qu'elle souhaitait incarner, de la vie authentique qu'elle voulait mener.  

Repenser son métier d'actrice aussi.  Travailler dur.  Ne plus céder à la facilité, comme elle le faisait ostensiblement depuis le début de sa carrière.  Peaufiner son talent.  Mieux comprendre son cinéma, en s'impliquant dans la production des films auxquels elle veut vraiment participer.  Qu'elle choisit par passion, par un réel et profond intérêt. Pas seulement pour l'argent et les grands succès au Box Office.

À 33 ans, fini les folies de jeunesse et les pitreries pour attirer l'attention.  Séparer vie publique et vie privée.  Militer pour des causes sérieuses et importantes, au point de vue féministe.  Se calmer, aussi.  Ce n'est plus la fin du monde si un de ses films n'est pas bien accueilli par la critique, ou le public.  Du moment qu'elle a fait de son mieux pour bien jouer son rôle, qu'elle l'a «travaillé» le plus fort qu'elle a pu, en ne négligeant rien, en s'appliquant au maximum.



Avant la crise des médias sociaux qui l'a littéralement détruite en 2014, peu de temps après la consécration de sa carrière par l'obtention de l'Oscar de la meilleure actrice, dans un rôle principal, pour le film «Silver Linings Playbook» (2012), tout avait si bien été.  Elle était devenue l'actrice la mieux rémunérée du monde, avec des cachets de 20 millions de dollars par film.

Outre son Oscar, l'industrie cinématographique avait salué son immense talent à de multiples reprises : trois Golden Globe, un prix BAFTA, sept MTV Movie Awards (dont cinq pour ses brillantes performances dans la série «The Hunger Games», qui l'a vraiment rendue célèbre), six People's Choice Awards (dont trois pour ses rôles dans la série »X-Men»), et encore quelques autres trophées un peu moins prestigieux.

Mais voilà, est-ce que de tels succès, et autant d'argent, à un si jeune âge (elle a été la 2e plus jeune artiste de l'histoire du cinéma à gagner de si grands prix), ont fini par l'étourdir, et la faire tomber dans des excès déplorables ?



Pendant un temps, au début des années 2010, quand Jennifer Lawrence, alors âgée d'à peine vingt ans, a vraiment vu sa carrière décoller en flèche dans les super séries «X-Men» et «The Hunger Games», on la voyait partout.  Dans tous les talk shows à la télévision, dans les divers galas majeurs du show business, dans les grands magazines, etc.

Excitée, excentrique, parfois même un peu vulgaire ou rustre, elle se donnait alors en spectacle en brisant les conventions, en tenant à se faire remarquer.  Mais, jouissant de la faveur populaire, on trouvait ça «cool» de la voir manger des pointes de pizza ou des ailes de poulet «sur le pouce». De boire du champagne à même la bouteille.  De s'éclater dans de multiples partys bien arrosés.  De conter des anecdotes un peu trop salées.  Bref, d'amuser la galerie par ses gestes ou ses paroles passablement déplacés.

On a bien ri lorsqu'elle a chuté en grimpant l'escalier menant à la tribune d'honneur pour aller cueillir son Oscar, en 2013.  Mais lorsqu'elle a récidivé l'année suivante, lors de la même cérémonie, les observateurs, via les réseaux sociaux, ont trouvé son comportement suspect, et ils l'ont critiquée en disant qu'elle en faisait trop.  Trop artificiel, trop faux, trop racoleur...



La même année, le vol de ses photos intimes (nudité), destinées à son amoureux de l'époque, furent publiées sur le web.  Ce viol de son intimité lui causa un traumatisme dont elle dit qu'elle ne se remettra jamais. Elle estime que c'est un crime sexuel auquel participent toutes les personnes qui vont voir ces clichés sur internet.  Nul doute que cet incident malheureux a entaché sa réputation.

Soudain, sa surexposition partout, que ce soit sur les scènes artistiques ou médiatiques, a commencé à agacer et à lasser le public.  Ses bouffonneries, ses comportements bizarres, ses airs affectés, et son désir ardent de se singulariser, vinrent à ennuyer les gens.  Les critiques sur les réseaux sociaux se sont mis à la descendre.  À s'acharner sur elle.

Le coup fatal est venu en 2017 quand le scandale Harvey Weinstein, et le mouvement #MeToo, ont monopolisé les actualités.  Jennifer Lawrence a été pointée du doigt, car tout le monde savait, dans la colonie artistique, qu'elle était une amie proche de l'agresseur.  Elle en avait même parlé comme étant une figure paternelle.



Weinstein, le plus puissant producteur de films à Hollywood, s'était aussi vanté à plusieurs de ses victimes, d'avoir favorisé la brillante carrière de Jennifer Lawrence, en couchant avec elle.  Ce que la principale concernée a vivement nié.  Mais le mal était fait.  Toutes les actrices, abusées par Weinstein, ou/et impliquées dans le mouvement #MeToo, ont tourné le dos à Jennifer, en condamnant sa relation avec le violeur.

Après ce tollé contre elle, Jennifer Lawrence a continué d'enchaîner les rôles dans de grosses productions cinématographiques, mais le succès n'était plus au rendez vous.  Accablée par les critiques, l'actrice américaine native d'Indian Hills (Kentucky), devient alors très insécure, et il lui semble que rien de ce qu'elle fait est bien.  De 2017 à 2019, elle espace autant ses apparitions dans des films, que celles en public.

Puis, en 2019, elle se retire tout simplement de la vie publique et du cinéma.  Son retour à son métier survient en 2021, mais Jennifer se fait beaucoup plus discrète.  Au lieu de faire frénétiquement la promotion de ses films sur toutes les tribunes médiatiques, comme avant, elle en choisit une ou deux seulement.  Et elle s'exprime de manière sobre.  La femme fantasque d'autrefois n'est plus...


Plus question, maintenant, d'étaler sa vie privée au grand jour.  Elle s'en tient au minimum, que ce soit pour parler de son mariage avec Cooke Maroney, un directeur de galerie d'art, ou de leur fils Cy, né en février 2022.  Ils sont rarement vus ensemble en public.

Jennifer ne se fait pas d'illusions.  Le chemin du retour dans la faveur du public sera long et difficile.  Quoique sa maternité, et sa nouvelle maturité, semblent avoir aidé dans sa tentative de réhabilitation auprès de ses anciens fans, qui l'adoraient tant auparavant.

Des difficultés pour rétablir sa réputation et «purifier» sa célébrité ?  Certainement, et pas plus tard que cette semaine, à la Fashion Week de Paris, où Jennifer Lawrence est apparue lors du défilé Dior.  On a tout de suite remarqué son nouveau look.  Devenue blonde, elle a surpris ses admirateurs, non pas par sa tenue vestimentaire, mais par un visage apparemment «botoxé».



Pourquoi cette femme, encore jeune, à 33 ans, et considérée comme une des plus belles actrices au monde, a-t-elle choisi de «figer» sa magnifique figure dans ce que les observateurs ont comparé à un masque de cire.  On dirait une statue de cire du musée Grévin, se sont-ils plaints.

Décidément, Jennifer n'a pas perdu sa vieille habitude de se faire remarquer et de choquer.  Comme lorsqu'elle était enfant, au Kentucky, et que sa mère préférait la faire jouer avec les garçons, parce que sa petite était trop rude avec les fillettes de son âge.  Très tôt et très jeune, elle avait décidé de devenir actrice.  À l'adolescence, après le High School, c'était décidé, elle poursuivrait son rêve.  Malgré les vues de sa mère, qui aurait voulu qu'elle choisisse plutôt le métier de mannequin.

Jennifer possède également le talent de chanteuse.  Pour la trame musicale de Mockingjay, un film de la série des Hunger Games, elle a enregistré le titre "The Hanging Tree".  La chanson s'est retrouvée sur plusieurs palmarès internationaux.  C'est sur cette mélodie que je vous présente le montage photographique ci-dessous :


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